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Ca va très vite. Vous faites durer le monde vingt minutes. Vous mettez les étoiles en bas. Vous téléphonez au hasard, buvez en pissant, épluchez une pomme dans votre tête. Vous faites l'animal, vous allez au cirque, vous inventez les titres de l'actua- lité. Vous passez dans un tableau, disparaissez à la terrasse d'un café. Vous ramez sur un lac chez vous, vous vous mettez à genoux pour réciter l'annuaire, vous partez à la recherche de la caresse infime. Chaque fois, de petites portes s'ouvrent dans la tête. Le jeu consiste en effet à provoquer de petits déclics, des impulsions minimales. Par des axpériences à vivre. Au ras des choses, en jouant. C'est ainsi depuis qu'il y a des philosophes : commencer à penser exige une pratique du décalage, du pas de côté, du chan- gement d'optique.

Les cavaliers, grands, puissants, tous bien montés et bien armés, arrivèrent près du rocher, où ils mirent pied à terre, et Ali Baba, qui en compta quarante, à leur mine et à leur équipement, ne douta pas qu'ils ne fussent des voleurs. Il ne se trompait pas : en effet, c'étaient des voleurs, qui, sans faire aucun tort aux environs, allaient exercer leurs brigandages bien loin et avaient là leur rendez-vous ; et ce qu'il les vit faire le confirma dans cette opinion.

Certaines sont bleues, d'autres blanches. Elles se laissent approcher par les enfants et recueillent parfois les naufragés. Elles char- ment les marins par leur chant ou exaucent les voeux les plus fous... Et si vous montiez sur le dos des baleines ?

La belle histoire de barbizon. D'abord, celle du Barbizon d'hier, celui des paysans et des bûcherons, qui, petit à petit, au XIXème siècle, on vu arriver des peintres, des écrivains, des critiques d'Art,... Certains s'installant, d'autres simplement de passage et faisant la renommée des auberges voisines où avaient lieu de véritables salons de peinture ou autres forums littéraires... Le Barbizon des peintres est né... Avec ses grands paysagistes qui ont fait la renommée de l'Ecole de Barbizon : Théodore Rousseau, Diaz, et combien d'autres. Le plus célèbre reste bien sûr Jean-François Millet dont l'ouvrage nous présente une biographie passionnante qui nous permet de mesurer combien Barbizon était au coeur de la vie artistique. Et le village rural se modernise : Arrivée du train, des commerces, des cafés... Jusqu'au Barbizon d'aujourd'hui, dévoilé à travers un panorama de ses musées, ses lieux chargés d'histoire, ses lieux de promenade, ses hôtels-restaurants, ses galeries de peinture..., qui invitent le lecteur à rejoindre les centaines de milliers de visiteurs qui chaque année font étape en ces lieux.

Le ''Commando des grottes'' était une section spéciale du Génie, formée et entraînée pour des missions particulièrement périlleuses, constituée d'appelés venus des différents régiments de l'Arme, yous étaient volontaires. Envoyé en Algérie dans la 27e division d'infanterie alpine, Roger CLAIR fut l'un de ces combattants résolus. Après avoir longuement mûri sa réflexion avant de témoigner, il raconte aujourd'hui, à froid et en détail - mais encore tout vibrant -, son expérience exceptionnelle qui, à jamais, l'a marqué au fer, dans les montagnes de la Kabylie du DJURDJURA, sur les lieux mêmes où se déroulèrent des affrontements souterrains acharnés et sans pitié de part et d'autre. Témoignage exclusif et vécu d'un appelé du contingent, ce livre dévoile, pour la première fois, l'utilisation d'armes chimiques pendant la guerre d'Algérie. Tous les faits relatés sont authentiques. Seuls les noms des acteurs ont été modifiés pour respecter leur anonymat.

Le camping, c'est super... en principe. Mais quand les voisins dans la caravane d'à côté se trouvent être malpolis, sans-gêne, bruyants et prétencieux, les vacances peuvent vite tourner à l'enfer. Une seule solution : s'en débarasser. Mais comment?

J'ai longtemps arpenté les chemins d'Ovalie, le territoire sans frontières des amateurs de rugby. C'est un monde où l'on se rencontre plus qu'on ne se croise, et qui a tout d'une école de la vie. Les codes s'acquièrent au fil du temps, sur le pré, dans les vestiaires, au fond d'un bus ou dans un bistrot, à l'ombre d'une potence de bière devenue arbre à palabres. Il s'y raconte des légendes où s'affrontent les grands noms de notre panthéon, il s'y vit des épopées où des émotions brutales et intenses tissent entre les hommes des liens indéfectibles. Près de deux siècles après la naissance du jeu dans l'Angleterre victorienne, novices et initiés partagent désormais une culture, faite de règles officielles et officieuses, d'un langage, de rituels, d'un patrimoine dont certains chefs-d'oeuvre sont en péril et, plus important que tout, d'un esprit ! Ce dictionnaire vous invite amoureusement à pousser la porte du royaume. Bienvenue en Ovalie !

Si l'on s'évadait le temps d'un dimanche ? Juste une parenthèse pour une journée de loisird sous le signe de la gaieté et de la légèreté. Et si l'on partait un dimanche à la mer à travers ce carnet de photos à offrir et à feuilleter comme un album de souvenirs ? Du charme désuet des premières stations balnéaires comme Dieppe, Deauville, Trouville, Dinard... à Biarritz, Nice, Cannes, Saint-Tropez ; des tuniques et pantalons bouffants au bikini dans les années 60, retrouvez l'ambiance des promenades sur les planches, des siestes sur le sable, des pique-niques en bord de mer, des ballades en bateaux, des joies de la baignade. Laissez-vous emporter par ces souvenirs de vacances, souvenirs de dimanches, magnifiés par la magie du noir et blanc de ces clichés des années 1900 à 1960, laissez-vous happer par la douceur de vivre d'un dimanche...

Si l'on s'évadait le temps d'un dimanche ? Juste une parenthèse pour une journée de loisirs, sous le signe de la gaieté et de la légèreté. Replongez dans l'ambiance intemporelle d'un dimanche aux sports d'hiver à travers ce carnet de photos à offrir et à feuilleter comme un album de souvenirs. Et quoi de plus réjouissant qu'une journée à la neige, que de dévaler des pistes enneigées, ou que de lézarder aux terrasses des restaurants d'altitude en redécouvrant le charme désuet des premières stations ? Laissez-vous emporter par des souvenirs de vacances, souvenirs de dimanches, magnifiés par la magie du nir et blanc de ces clichés des années 1900 à 1960, laissez-vous happer par la douceur de vivre d'un dimanche...

Il s'y révèle le porte-parole des humiliés et des offensés, l'interprète de tous ceux que l'ordre social, à Genève comme en France, condamne à vivre en situation d'étrangers. Non seulement il s'adresse à tous les hommes, mais il est résolu à leur offrir, par ses écrits, l'image de l'homme intégral. Il va désigner l'universel, l'indiquant à la fois dans l'ordre des faits et dans celui du devoir. En même temps, il découvre sa grande manière, une éloquence altière, qui situe son enjeu au plus haut. Polémique, raisonnement, érudition, imagination, tout s'assemble dans une ferveur intellectuelle sans égale. Le Discours sur l'inégalité intègre de multiples matériaux, mais l'oeuvre est elle-même une oeuvre-source, à partir de laquelle on peur faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société.

Juin 1940. Dans ce minuscule village de la campagne française, le blé est magnifique et la moisson s'annonce abondante. Mais dans six semaines, qui la fera ? Automobiles, vélos, carrioles et landaus empruntent à la queue leu leu l'unique rue du village. L'exode a bel et bien débuté ! Lucien, lui, travaille ses champs. Les foins, les haricots, la moisson qui approche le préoccupent bien davantage. Il a fait 14 et Verdun. Il en a vu d'autres. Et puis, n'est-on pas loin derrière la ligne Maginot ? Le Maréchal Pétain n'a-t-il pas repris les choses en main ? Cette maudite guerre se rapproche pourtant. Un matin, on cède à la panique et on abandonne ses terres, sa ferme, ses bêtes. Lucien charge la gerbière et toute la famille part en emmenant pêle-mêle la grand-mère impotente, la machine à coudre, la belle-fille enceinte sans nouvelles de son homme mobilisé, de l'avoine pour le cheval et un bric-à-brac aussi hétéroclite qu'inutile. La Loire. Il faut franchir la Loire...

Voici un livre consacré aux femmes originaires du Poitou et des Charentes, qui ont connu une destinée exceptionnelle. Certaines sont des gloires nationales : Aliénor d'Aquitaine, reine de France puis reine d'Angleterre ; Marguerite d'Angoulême, ''la perle des Valois'', reine de Navarre et femme de lettres ; Madame de Montespan et Madame de Maintenon, favorites du ''Roi Soleil''. D'autres furent célèbres en leur temps : Adélaïde, épouse d'Hugues Capet, reine de France en 987 ; Ala ou Agnès de Poitou, impératrice d'Allemagne en 1043 ; Eléonore Desmier d'Olbreuse, la ''Grand-mère de l'Europe''... Ce livre fait revivre plusieurs femmes, un peu oubliées dans les livres d'histoire, mais qui forcent l'admiration : Françoise d'Amboise, du- chesse de Bretagne puis carmélite ; les Dames des Roches et leur salon littéraire au XVIe siècle ; Henriette Aymer de la Chevalerie et la ''Grande Maison'' ; Léodile Béra dite André Léo romancière, journaliste, féministe et communarde aux côtés de Louise Michel ; Yvonne Brothier, cantatrice internationale... Et aussi deux Résistantes -Edith Augustin et Hélène Nebout - patriotes exemplaires ; des Saintes et des Abbesses du Moyen Age ; Jeanne des Anges, la ''possédée du diable'' et Marie Besnard ''la bonne dame de Loudun''... Ce livre, qui rappelle la légende de la fée Mélusine, évoque aussi les femmes de lettres célèbres du XXe siècle : Claire Sainte-Soline et Marguerite Gurgand, originaires du pays mellois, Geneviève Fauconnier née à Barbezieux, prix ''Fémina'' pour son roman ''Claude''...exemple unique en France d'un frère - Henri - et d'une soeur - Geneviève - obtenant coup sur coup le ''Goncourt'' en 1930 et le ''Fémina'' en 1933 !

Passages de quelques uns des nombreux compte rendus qui ont accueilli la première édition de l'ouvrage.

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Commeny penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Paul Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'Ecole normale supérieure, à New York Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ?

Un quai du port de Saint-Martin-de-Ré porte le nom d'un de nos plus grands navigateurs scientifiques. Nicolas Baudin se situe dans la ligne de Bougainville ou La Pérouse. Il inaugure l'ère des grandes explorations maritimes qui ont marqué le début du XIXe siècle. Plus particulièrement l'épopée des ''Voyages de Découvertes aux Terres australes'', il ouvre la voix aux Freycinet, Duperrey ou Dumont d'Urville. Célèbre sous le Directoire et à l'aube du Consulat, méconnu par le Premier Empire, il est, de nos jours, à peu près ignoré... Né à Saint-Martin-de-Ré en 1754, il est mort en 1803 à l'île de France, l'actuelle île Maurice.

Pour les troupes allemandes cantonnées le long des côtes normandes, la nuit du 5 au 6 juin 1944 devait être une nuit comme les autres. Soudain, ce fut un terrifiant déluge de fer et de feu. La bataille de Normandie commençait. ''Ils arrivent !'' nous livre le récit du débarquement vu du côté allemand. Presque heure par heure, Paul Carell suit et commente les opérations alliées sur les plages normandes. Il nous fait vivre le désarroi d'une armée si souvent triomphante, brusquement paralysée par un pilonnage implacable. Ce texte, sobre et saisissant, fait pendant à celui de Coenelius Ryan, ''Le Jour le plus long''. C'est le livre d'un observateur lucide et précis, la chronique vivante de cette campagne qui devait s'achever à Paris, quatre-vingts jours plus tard.