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Un polar décalé dans lequel on suit les aventures de Poulou, véritable antihéros de la côte charentaise qui se trouve au mauvais endroit, au mauvais moment. Il se retrouve accusé à tort dans une enquête qui le dépasse. On prend dès lors beaucoup de plaisir à suivre ses stratégies improbables pour redresser le cours de sa vie et prouver son innocence... Un style percutant, l’océan comme décor, un humour corrosif, un personnage aussi agaçant qu’attachant, une enquête bien plus complexe qu’il n’y parait : voici les ingrédients d’un roman policier rafraîchissant, à glisser dans ses valises de toute urgence !

C'est avec beaucoup de retenue que Thomas Brosset nous raconte la vie de Véronique Murcia et de son enfermement. « Cinq ans de prison pour avoir blessé mortellement l'homme qui avait tenté de m'étrangler quelques minutes plus tôt. Quelques trop longues minutes pour que la cour d'assises de Saintes puisse m'accorder la légitime défense. » De sa maison d'arrêt de Saintes où elle a dû purger une partie de sa peine avant d'être libérée pour bonne conduite, Véronique Murcia raconte sa descente aux enfers, la soumission aux coups, la violence conjugale, le sentiment de culpabilité, l'enfermement psychologique, la soirée où tout a basculé, son procès, sa détention, ses rencontres. Son récit nous permet de lever un peu le voile sur un univers carcéral peu connu, celui des maisons d'arrêt de femmes. Qui sont-elles ? Qu'ont-elles fait pour en être là ? Comment vivent-elles leur réclusion ?

Ce guide, destiné à tous ceux qui veulent découvrir Ré la Blanche en la sillonnant à pied ou à bicyclette, offre également une promenade dans l'histoire de cette terre insulaire, pour mieux connaître ceux qui, depuis des siècles, l'ont façonnée à leur image. Quatre principales parties composent ce livre : 1° - Découverte de quelques aspects et caractéristiques de l'île : Le petit train, les ânes en culotte, les marais salants... 2° - Présentation de tous les villages avec, pour chacun, les sites à voir et à visiter. 3° - Les circuits destinés aux cyclistes. 75 kilomètres de pistes cyclables constituent un réseau unique. 4° - Les promenades pédestres. Tous les intinéraires proposés tiennent compte de la diversité des paysages, de l'intérêt historique et de la beauté naturelle des lieux dont beaucoup, sont inaccessibles aux voitures. Une découverte différente qui vous fera comprendre pourquoi cette île mérite tant son surnom de Ré la Blanche.

Les trois provinces charentaises se classent parmi les foyers les plus actifs du protestantisme, notamment leur franges littorales où la Réforme prit un caractère quasi dominant. Ses manifestations les plus souvent décrites concernent les guerres de Religion. Dans ce livre au contraire, les auteurs ont surtout cherché à retracer l'histoire des protestants d'Aunis, Saintonge, et Angoumois à travers leur foi, leurs pratiques religieuses et leurs itinéraires familiaux. Histoire souvent tragique, lorsque la repression puis l'exil deviennent le seul horizon de ''ceux de la RPR'', histoire d'une valeur morale étonnamment actuelle lorsque les hommes qui la font, quelque fois de simples artisans, matelots ou prédicants de village, se hissent à la hauteur de l'exemple par leurs convictions et de leur forces de caractère. Les textes ici regroupés concernent les trois siècles qui vont des premiers pas de la réforme à l'édit de Tolérance mettant fin aux persécutions religieuses. Un pan entier de la mémoire collective charentaise...

Nous sommes en 1688, trois ans après la révocation de l'édit de Nantes. La surveillance, les dénonciations et les brimades incessantes dont sont victimes les protestants se multiplient dans la presqu'île d'Arvert. Surtout lorsque la rumeur se répand qu'une valise pleine de bibles et de psautiers vient d'arriver en provenance de Hollande. Les frères Chevallier, François le négociant, Zacharie son secrétaire, Élie le saunier, leur soeur Lydie la battante, et leur mère à tous, Anne la veuve paisible et pieuse, se voient pris dans un tourbillon de persécution. Au bout du chemin, l'inflexible rééducation des Filles de Notre-Dame à Saintes pour Suzanne, la fille de François, et la prison de Brouage pour Élie...

Double voyage initiatique que celui de la '' Reine des Anges'', cette goélette de Port-d'Envaux assurant le transport des pierres de Crazannes : évasion dans le temps des souvenirs et descente de la Charente, jusqu'à l'extrême bout de son estuaire... Tout commence quai des Tilleuls, à Tonnay-Charente : le rôle essentiel du port et l'existence protégée de la petite ville, l'attrait pour le large que vient mesurer un goût profond pour la campagne saintongeaise, une sorte de balancement continu ''entre terre et mer'', comme l'exprime la devise du département de Charente-Maritime. Avec ce sens du détail et de la couleur qui caractérise les peintres naïfs et donne à leurs oeuvres une saveur et une vérité auxquelles bien des tableaux apparemment plus élaborés ne parviennent jamais, le texte de Jean-Claude Timoléon Arcadias possède une remarquable vertu d'évocation sur ce qu'était le fleuve Charente au début du XXème siècle : l'atmosphère de ses quais, la vie de ses villages, la rudesse de ses marais et surtout les portraits magnifiques de quelques hautes figures comme celles du bosco, du passeur, du pêcheur, ou encore celle du laitier dont la carriole résonne sur les planches du pont suspendu. Un monde aujourd'hui disparu, certes, mais qui continue d'auréoler le fleuve de son empreinte. Quinze tableaux de l'auteur accompagnent son texte et contribuent à l'enchantement de cette navigation sur la Charente.

Sur les bords de l'Océan, aux confins de l'Aunis et de la Saintonge, le Pays des Iles dont il ne reste aujourd'hui qu'Oléron, Ré, Aix, forme un puzzle géant d'estuaires, d'îles et de marais aux prises avec un océan vert ou gris. Pour vivre dans ce pays balayé par les vents, avec ses maisons basses, blanchies à la chaux, il fallait tirer parti de la terre et de la mer. A la fois pêcheur, saulnier, vigneron ou pilleur d'épaves, l'habitant du Pays des Iles a toujours su s'adapter à de nouvelles activités. Au milieu de ces terres noyées de brumes et d'eau sont nées des chansons, des légendes nourries des peurs ancestrales de l'Océan, puisées dans l'histoire et le quotidien. Ils évoquent les villes englouties, les pêches mystérieuses, font revivre les sirènes et les bigournes, se moquent du maître, du curé et de l'étranger.

Voilà une vingtaine d'années, une idée folle a surgi chez quelques Rochefortais et Parisiens : donner à la ville de Rochefort un bateau, qu'ils vont reconstruir à l'identique. Mais pas n'importe quel navire. C'est une frégate de la fin du XVIIIe siècle qui les intéresse. L'Her- mione, la "Formule 1 des mers", fabuleux vaisseau de guerre ultra-performant notamment dans ses records de vitesse, jamais atteints à l'époque, dans aucune autre flotte mondiale. "L'Hermione" est aussi une figure dans l'histoire de France, puisque c'est elle qui, en 1780, transporta le marquis de La Fayette depuis Rochefort jusqu'aux côtes américaines, où le Français venait prêter main-forte aux insurgés américains en lutte pour leur indépendance. Pareil pedigree méritait une renaissance. C'est chose faite, grâce à l'obstination d'une poignée de gens absolument désintéressés, bénévoles pour la plupart, qui vont se consacrer à la conception et à la fabrication, de la coque au gréement, de la poupe à la proue, de la cale aux ponts et jusqu'à la mâture de 17 voiles de cette merveille navale. Une nouvelle "Hermione" est née, copie conforme, clone parfait de la frégate d'origine, que la fine équipe s'est aussi évertuée à faire naviguer. Et à accomplir, comme jadis, le voyage de La Fayette, en rejoignant les côtes américaines. Un défi réussi qui révèle aussi une magnifique aventure humaine.

A l'ombre de l'Hermione et de la Corderie Royale,la petite cité militaire de Rochefort-sur-Mer offre un cadre de vie paisible et rassurant. Pourtant, d'étranges lettres annonçant des assassinats imminents sont adressées à certains habitants et sèment la terreur. Conformément à ses déclarations manuscrites, Léon Parateau, l'auteur des lettres, tue froidement, à plusieurs reprises et sans mobile apparent. Elodie Roy, jeune capitaine de gendarmerie récemment incorporée à la brigade, va mener une enquête au long court pour tenter de découvrir le fil conducteur qui relie ces meurtres. Un suspect trop ordinaire, des victimes trop innocentes, un passé trop bien dissimulé... La trame devient rapidement un incroyable tissage.

A tous les Rochefortais de naissance d'adoption de passage afin qu'ils puissent dans l'histoire glorieuse de ceux qui les ont précédés dans cette ville la fierté de penser qu'à Rochefort il a fait il fait il fera bon vivre

L'histoire de Royan, ce sont les images chères aux lecteurs royannais et vacanciers de la "Côte de beauté" : balades le long de la Grande Conche, soirées aux casinos à la Belle Epoque, virées insouciantes dans les années 1950... Jacques Fourquet s'appuie sur une exceptionnelle iconographie de près de 200 documents pour retracer l'évolution de sa ville tout au long du XXe siècle. Les photographies, affiches et cartes postales anciennes abondamment commentées, et pour la plupart inédites, s'attachent à nous renvoyer le visage ensoleillé d'une station balnéaire de légende en perpétuel mouvement...

Guy Binot, grâce à 200 documents iconographiques anciens, cherche à montrer le Royan du début du siècle, petite ville qui disparut subitement dans un terrible bombardement le 5 janvier 1945 et dont il ne reste rien, au moins dans sa partie centrale. Les cartes postales, depuis leur apparition vers 1880 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, permettent de faire revivre d'une manière différente et vivante tout ce passé, de comprendre cette ville dont la côte, avec sa lumière, ses rochers et ses plages, est remarquable. L'auteur nous entraîne dans cette cité, au charme indéniable, à une époque pas si lointaine mais déjà disparue...

Un "serial killer" dans une paisible ville de province plus vouée aux bains de mer qu'aux bains de sang. Une beauté vénéneuse qu'on reconnaît à sa fleur de gardénia. Un air de jazz pour rythmer une enquête forcément improvisée, envoûtante et noire... Et pour couronner le tout, un détective amateur qui n'a rien d'un dur-à-cuire.

Christian Genet se souvient de l'époque où il a commencé à rechercher et à collectionner les documents sur Royan. C'était dans les années 1970. Ses premiers achats portaient sur les cartes postales anciennes. Quelle joie de pouvoir trouver, chez les marchands spécialisés, une vue de l'ancien casino municipal ou une autre plus rare, d'un magasin de la rue Gambetta. Cet aspect inconnu de la ville d'avant-guerre avait quelque chose de fascinant. Il devenait possible, avec ces documents iconographiques, de faire revivre le temps d'une société élégante et mondaine en villégiature sur la côte saintongeaise. Et puis sont venus s'entasser dans les cartons d'archives, des gravures anciennes, différents plans topographiques, des affiches touristiques de la Belle Epoque, des photographies de famille réalisées au cours de jeux de plage, concours d'élégance ou manifestations sportives. La collecte de journaux a favorable- ment complété une somme d'informations permettant de préciser une date, un lieu, un personnage. Tout cela constituait un ensemble de documents et d'images pouvant servir de base à un travail d'écriture sur la ville de Royan, telle qu'elle était apparue à nos aïeux avant sa destruction complète au cours de la Seconde Guerre mondiale. L'ouvrage présenté ici est le fruit de cette longue recherche historique entreprise depuis plusieurs décennies, dernière métamorphose de la passion de l'auteur pour une cité chère à son coeur et à son esprit.