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Un pays se reconnaît à ses enfants, surtout si, devenus célèbres, ils peuvent prétendre à en figurer une caractéristique. C'est ce sentiment de famille que cherche à exprimer ce livre. Trente-deux notices biographiques évoquant une cinquantaine de Grands Charentais, voici donc ce mémorial des Charentes voulu et réalisé par les trois académies régionales, réunies pour la première fois autour d'un projet : Académie d'Angoumois, Académie de Saintonge et Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle. Un roi de France, deux présidents du Conseil, l'inspirateur de la Communauté européenne, des savants, des artistes, des é- crivains, des explorateurs, des négociants en cognac aussi, leur nom demeure attaché à la tradition locale parce qu'ils lui ont modelé certains de ses contours. Que seraient les Charentes sans le ''Bonheur de Barbezieux'' ou l'anglomanie de leur vignoble ? Quelle projection d'elles-même offriraient-elles à leur destin sans le rêve québécois de Brouage, la lumière picturale de l'Aunis ou cet Orient clos qu'on reconstitue dans une maison de famille à Rochefort ? Que ne manqueraient-elles pas comme émotion si elles ne retrouvaient pas un peu d'elles-mêmes lorsqu'un président de la Répu- blique charentais fait entrer Jean Monnet au Panthéon en insistant sur ce trait propre de leur caractère, leur ouverture au monde ? Et comment exprimeraient-elles cette proximité du village qui fait leur charme sans quelque bon benêt croqué par Gautier ou privées de l'humour emblématique de la ''Mérine à Nastasie''?

Si vos ancêtres sont originaires de Charente, Charente-Maritime, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vendée ou Vienne, voici un guide pour vous aider à les retrouver. Fruit de vingt ans de recherches historiques et généalogiques, le guide d'Isabelle Soulard permet de commencer et de poursuivre des quêtes généalogiques, de reprendre des pistes, de lever des blocages, de vivre des cousinades et d'ouvrir les portes des lieux de mémoire que sont les dépôts d'archives. Centré sur le Poitou, l'Aunis, la Saintonge, l'Anjou et la Vendée, ce livre de proximité permet un passionnant voyage dans le temps et une découverte aisée de vos origines. Pratique et simple, ce guide est un outil indispensable pour tous les passionnés de généalogie régionale.

Ce nouveau guide d'identification de la série consacrée aux oiseaux des régions de France permet l'identification de toutes les espèces d'oiseaux effectivement observées en Poitou-Charentes et Vendée. Son concept nouveau repose sur le principe de la reconnaissance visuelle globale. Les illustrations et les textes descriptifs concernant chaque espèce sont réunis sur une même page dans un ensemble graphique permettant une détermination rapide et comparative. Afin d'aider à l'identification de chaque espèce, des dessins illustrant des comportements et des attitudes caractéristiques viennent en complément des représentations habituelles (mâle, femelle, juvénile et immatures éventuels). Les textes, volontairement succincts pour une lecture rapide et efficace, vont à l'essentiel et apportent les éléments complémentaires aux illustrations. Parmi les autres informations fournies, on trouve également une représentation systématique des espèces ''d'allure semblable'' pouvant être confondues avec l'espèce décrite; le statut régional de chaque oiseau (nicheur, migrateur, hivernant) et une indication sur son abondance. Un calendrier graphique indique les saisons ou périodes de présence des espèces régulières. La partie ''identification'' comprend trois chapitres : espèces régulières, espèces rares au niveau régional, espèces rares au niveau national. Elle est précédée d'une présentation des milieux typiques du Poitou-Charentes et de la Vendée et des oiseaux que l'on peut y rencontrer.

Passages de quelques uns des nombreux compte rendus qui ont accueilli la première édition de l'ouvrage.

Les halles et les marchés couverts présentés dans cet ouvrage sont de conception variée et répondent au choix de construction voulus par leurs créateurs ou déterminés en fonction des usages locaux. Certains trouvent leurs origines dès l'époque lointaine du Moyen Age, d'autres ne sont venus que plus tard, souvent en remplacement de bâtiments tombés en ruine, d'autres encore, à la fin du XIXe siècle, expriment le triomphe du métal et du verre permettant des audaces nouvelles. Et s'ils ont un intérêt patrimonial en tant que témoin du passé, ils ne manquent pas non plus de s'inclure dans la vie présente des villes et des bourgs qui les possèdent.

Egérie de Ronsard, Hélène de Surgères fut aussi son dernier amour. Après vingt-trois années passées à la Cour, en Piémont comme en France, elle décide de retourner sur ses terres, berceau de son enfance, pour y retrouver sa famille. Avec Catherine de Médicis et Agrippa d'Aubigné, avec Ronsard et Charles son frère, avec monsieur de Kergoff et sa fidèle Adeline, je vous invite à suivre Hélène durant son voyage de retour vers Surgères.

Madame Durand-Sarrazin dite La Célestine est née à Sainte-Souline (Charente). Depuis 1959, La Célestine habite La Tremblade ; elle écrit des ''Histoières'' parues dans différentes revues : Le Subiet, Le Littoral, La Presqu'Ile d'Arvert.

Royan, Arvert, ces deux noms "claquent comme un pavillon au grand vent". S'ils évoquent aujourd'hui l'été des vacances, leur passé n'en rime pas moins à la grande aventure de la mer et à une histoire souvent agitée, voire violente. Jusqu'au tragique bombardement du 5 janvier 1945... C'est cette longue histoire, riche en événements de toutes sortes que Guy Binot retrace ici. On y retrouvera Roianum, villa gallo-romaine, la châtellenie disputée entre Anglais et Français, les portulans des marins d'autrefois, la place huguenote mise à sac après un siège douloureux, les dragonnades ou encore les Lumières que symbolise Cordouan... Puis bien sûr les bains de mer, les casinos successifs, la "perle de l'Océan" avec ses modes, ses journeaux, ses petits trains et son arrière-pays de forêts et de marais... Enfin l'occupation, le bombardement, la libération et la reconstruction, jusqu'aux problèmes actuels de cette fin de siècle... Grâce à une documentation large et précise, grâce aussi à la découverte de documents originaux inédits, il s'agit là de la première véritable Histoire de Royan et de la presqu'île d'Arvert.

Des sentiers et des pirogues préhistoriques au TGV et aux autoroutes d'aujourd'hui, c'est à une grande rétrospectives que Gérard Blier convie son lecteur : voies romaines, chemins de pèlerins de Compostelle, gabares, ports d'exportation du Moyen-Âge et des Temps modernes, puis l'extraordinaire aventure du chemin de fer... Il en résulte une ananlyse fine de la structure géographique de la région, un peu comme une radiographie de son ''squelette'', qui fournit une série de repères nouveaux expliquant l'histoire de ces deux provinces liées d'Aunis et Saintonge devenues de la Charente-Maritime. L'impact du littoral a toujours constitué une de ses caractéristiques fortes du département - d'où son nom! -, que cela soit à travers ses ports ou aujourd'hui, plus encore, avec sa vocation touristique. Mais jamais à l'intérieur n'en fut absent : approvisionnement de la côte en vivres ou en produits exportés à l'exemple de ce que représenta pendant des siècles la Charente, artère fluviale majeure du pays, ou rôle toujours renouvelé de Saintes comme plaque tournante, routière ou ferroviaire. L'histoire des transports est sans doute un des meilleurs angles qui soient pour comprendre un pays dans ses nuances. Et dans ses pesanteurs... Que telle époque choisisse le tracé de ses chemins sur les plateaux ou en fond de vallée, voilà qui marque, souvent pour des siècles, les politiques en matière de transport : selon qu'elles héritent des anciens chemins seigneuriaux ou des splendides artères dessinées par les intendants au XVIIIème siècles, les routes actuelles sont plus ou moins sinueuses ou rectilignes, donc plus ou moins coûteuses à faire évoluer; de même, les voies de chemin de fer du centre et du sud du département souffrent encore des tracés établis par la Compagnie des Charentes qui souhaitait investir au minimum! Le passé détermine en grande partie de quoi sera fait le futur. L'étude de Gérad Blier envisage donc l'avenir avec la sérénité de celui qui connaît ses racines. Il y eut peu d'erreurs graves dans l'histoire des transports en Charente-Maritime (à part le fameux canal de La Rochelle à Marans!), il n'en reste pas moins de multiples abandons dus à l'évolution technique; ils figurent la part du souvenir et de l'émotion qu'une telle histoire aussi génère: quelque rotonde de dépôts de locomotives, quelques gares désaffectées aux allures de petites villas florentines, quelques cartes postales anciennes de tramways ruraux ou balnéaires, quelques ponts magnifiques comme ceux de Tonnay-charente ou de Rochefort... Mais les grands viaducs actuels (Ré, Oleron, Rochefort ou la Seudre) savent aussi bien allier l'utilité économique à l'esthétique du paysage... la reflexion dépasse ici l'analyse technique ; à travers le prisme du transport, elle considère ''le poids des initiatives humaines dans la formations des unités régionales''.

Des sentiers et des pirogues préhistoriques au TGV et aux autoroutes d'aujourd'hui, c'est à une grande rétrospective que Gé- rard Blier convie son lecteur : voies romaines, chemins des pèlerins de Compostelle, gabares, ports d'exportation du Moyen Âge et des Temps modernes, puis l'extraordinaire aventure du chemin de fer... Il en résulte une analyse fine de la structure géographique de la région, un peu comme une radiographie de son "squelette", qui fournit une série de repères nouveaux expliquant l'histoire de ces deux provinces liées d'Aunis et de Saintonge devenues la Charente-Maritime. L'impact du littoral a toujours constitué une de ses caractéristiques fortes du département - d'où son nom !, que cela soit à travers ses ports ou aujourd'hui, plus encore, avec sa vocation touristique. Mais jamais l'intérieur n'en fut absent : approvi- sionnement de la côte en vivres ou en produits exportés à l'exemple de ce que représenta pendant des siècles la Charente, artère fluviale majeure du pays, ou rôle toujours renouvelé de Saintes comme plaque tournante, routière ou ferroviaire. L'his- toire des transports est sans doute un des meilleurs angles qui soient pour comprendre un pays dans ses nuances. Et dans ses pesanteurs... Que telle époque choisisse le tracé de ses chemins sur les plateaux ou en fond de vallée, voilà qui marque, souvent pour des siècles, les politiques en matière de transport : selon qu'elles héritent des anciens chemins sei- gneuriaux ou des splendides artères dessinées par les intendants au XVIIIe siècle, les routes actuelles sont plus ou moins sinueuses ou rectilignes, donc plus ou moins coûteuses à faire évoluer ; de même, les voies de chemin de fer du centre et du sud du département souffrent encore des tracés établis par la Compagnie des Charentes qui souhaitait investir au minimum ! Le passé détermine en grande partie de quoi sera fait le futur. L'étude de Gérard Blier envisage donc l'avenir avec la sérénité de celui qui connaît ses racines. Il y eut peu d'erreurs graves dans l'histoire des transports en Charente-Maritime (à part le fameux canal de La Rochelle à Marans ! ), il n'en reste pas moins de multiples abandons dus à l'évolution technique ; ils figu- rent la part du souvenir et de l'émotion qu'une telle histoire aussi génère : quelques rotondes de dépôts de locomotives, quelques gares désaffectées aux allures de petites villas florentines, quelques cartes postales anciennes de tramways ruraux ou balnéaires, quelques ponts magnifiques comme ceux de Tonnay-Charente ou de Rochefort... Mais les grands via- ducs actuels (Ré, Oléron, Rochefort ou la Seudre) savent aussi bien allier l'utilité économique à l'esthétique du paysage... La réflexion dépasse ici l'analyse technique ; à travers le prisme du transport, elle considère "le poids des initiatives humaines dans la formation des unités régionales".

L'entrée de la Gironde est un passage important, quoique dangereux, pour la navigation. Depuis le XVIIe siècle, les mauvaises passes ont été identifiées pour guider les marins. Le phare de la Courbe, correspondant au nord du phare de Cordouan, est l'héritier de plusieurs générations de tours et de phares. Cet ouvrage évoque sa construction en 1905 et les événements maritimes qu'il a connus depuis.