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Sur ce quatrième album, le grand mélange d'influence musicale qui a fait l'originalité du groupe est toujours là mais il est assorti de toute l'énergie scénique dévastatrice des cinq têtes brûlées : quarante minutes d'énergie brute, onze titres concis et percutants et d'une grande efficacité mélodique mise en valeur par la production vintage de Steve Prestage et Bertrand Fressel.

Les cultures musicales prennent parfois un éclat inconnu loin de leur source nourricière. La rencontre à Marseille en 2016 entre Shadi Fathi et Bijan Chemirani relève de ce genre d'étincelle précieuse, d'une mise en dialogue fertile sur les cimes de la musique persane. Née à Téhéran, Shadi Fathi s'est formée auprès d'Ostad Dariush Talaï, grand maître de la musique savante persane, avant de s'imposer en soliste d'exception par sa virtuosité au setâr et au shourangiz, des instruments traditionnels à cordes. Bijan Chemirani est lui devenu une référence du zarb, une percussion ancestrale iranienne, aux côtés de son père mais aussi au fil de multiples projets depuis la France. Le duo présente aujourd'hui son premier album, où se mêlent des inspirations classiques et des fulgurances contemporaines dans un foisonnement rythmique propice aux improvisations, éclairées de lectures de poèmes persans, de Mowlana Rumi à Sohrab Sepehri.

Un doux tourbillon musical qui fait le tour du monde avec une énergie ensoleillée! A hauteur de toutes les oreilles, petites et grandes, avec les sons et les rythmes des différents continents, grâce au groove de Jeff Kellner, et les paroles poétiques et singulières de Nathalie Paillet... Un morceau de Country inspiré par Lady Gaga, une tarentelle italienne endiablée dans le quartier du Panier, un bon vieux rock seventies pour parler politique à hauteur d'enfant, la vie d'un gabian au son de la musique cubaine pour aborder les sujets de la liberté et des migrants, un tango-punk pour accompagner La colère décrite entre rap et hip-hop, un folk pour bouder, la recette de la tapenade au rythme d'un bon reggae, et l'aventure d'un petite graine qui pousse au rythme des percussions brésiliennes pour scander l'amour de la nature...

Ferdinand vit seul dans sa grande ferme. Un soir, après un violent orage, il se rend chez une voisine, Marceline, et constate que sa maison prend l'eau, et que son toit est sur le point de s'effondrer. Poussé par ses jeunes neveux, il lui propose alors de venir s'installer chez lui. Bientôt, la ferme se remplit avec un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames que tout affole, des étudiants un peu paumés, des animaux, etc. Et puis, un jour, Paulette...

25ème album du légendaire bluesman américain. Joe Louis Walker est une énorme sommité du blues de l'autre côté de l'Atlantique, avec plus d'un demi-siècle d'activité, il a gagné 4 fois les Blues Music Award. C'est aussi lui que Bill Clinton avait choisi pour l'assister lors de la cérémonie de nomination de BB King au Kennedy Centre Awards. Toujours aussi expressif dans ses textes, Walker continue d'écrire et de chanter des thèmes universels comme l'amour, les relations de couple ou encore la vie spirituelle qui parfois vous aide à prendre le pas sur la vie physique dans les mauvais moments. Au final ce nouveau disque confirme cet artiste comme l'un des grands bluesmen modernes avec une patte personnelle reconnaissable de suite. Cette fois, Joe a fait appel aux talents de producteur de Paul Nelson et est allé enregistrer sur la côte Est au Corn Shop Studio. Comme Nelson était également guitariste de Johnny Winter, c'est tout naturellement qu'il a joué de la guitare sur deux titres de l'album.