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Le héros de ce roman, Antoine Rouyemasse, est un personnage de fiction où s'imbriquent intimement, comme l'explique son auteur Jacques LAMARE, le réel et l'imaginaire. Antoine, fils d'un médecin de campagne et trés tôt orphelin de père et de mère, est élevé par sa grand-mère paternelle. Il est livré à l'internat rigoriste d'un collège de la ville à l'âge où l'enfant aurait les plus besoin d'affection et de sollicitude...

Révolution ou révolutions ? Révolution bourgeoise ou élan populaire contre une aristocratie privilégiée ? Révolution génératrice de ferveur sanglante ou Révolution libératrice des peuples de l'Europe ? La Révolution Française de 1789 ne laisse jamais le lecteur indifférent. Elle marque à l'évidence, une coupure dans notre histoire nationale. Au moment où tous les Français s'apprêtent à fêter le Bicentenaire de la Révolution Française, les ouvrages de la collection ''Histoire de la Révolution de 1789 dans le Poitou-Charentes'' permettent à chacun d'entre nous de découvrir les grands événements de la Revolution dans le Poitou, en Aunis, en Saintonge, et dans l'Angoûmois. Dans chaque ouvrage, les auteurs se sont efforcés de mettre en évidence la chronologie des événements et les divers aspects de la vie quotidienne de 1789 à 1799. De nombreux documents, des cartes, des graphiqueset des plans précisent leur analyse. Tous les lecteurs passionnés par l'histoire de leur ville ou de leur région, les enseignants, les étudiants, les lycéens et collé- giens, trouveront dans ces ouvrages une synthèse des recherches les plus récentes, effectuée par des universitaires ou des historiens dont la compétence est reconnue.

En cette terrible 1793 La Rochelle, déjà minée par une crise économique sans précédent est confrontée à de nouveaux périls : dissensions politiques internes, carence des approvisionnements, blocus par les flottes coalisées de l'Europe maritimes et surtout la contre-révolution dans l'ancien Bas-Poitou qui touche la limite nord du district. Siège de la XII division militaire et de l'état-major de l'Armée des côtes de La Rochelle, vers elle convergent les bataillons, sur elle sont repliés par milliers les blessés et par centaines les Vendéens, capturés sur les champs de bataille. La disette est partout, les six hôpitaux militaires sont saturés, les prisons regorgent de détenus, les morts ne sont plus enterrés, la cité vit, au quotidien, une tragédie. Entreprise avec la décennie pré-révolutionnaire, l'analyse particulièrement documentée que propose ce livre, s'achève au seuil du Directoire avec un arrêt sur ce temps fort qu'est l'an II. Illustrée des cartes et de graphiques, avec une iconographie inédite, elle présente un caractère novateur et constitue une trame susceptible de servir à toute approche historique sur les places de guerre en générale, celle de la période révolutionnaire en particulier. Nouveau est aussi l'angle sous lequel est abordée La Vendée contre-révolutionnaire en s'appuyant sur de nouvelles sources avec le souci de montrer comment elle a pu jouer de manière dialectique sur les rapports internes au camp républicain.

Le Grand Siège est l'aboutissement d'une petite guerre qui tourne mal. Au fil des ans, de privilège en privilège, La Rochelle a obtenu un statut d'indépendance insupportable aux yeux de Louis XIII et de Richelieu. En temps de guerre, la ville dispose du droit exorbitant de commercer avec les ennemis du royaume. Mais surtout, La Rochelle est une bastion huguenot, alors que le roi a décidé d'en finir avec cette minorité religieuse, toujours prête à s'opposer à sa volonté. Avec un luxe de détails passionnants, LIliane Crété remet en scène les épisodes de l'héroïque résistance des Rochelais. Les forces royales et les assiégés, alliés aux Anglais commandés par Buckingham, font alterner des assauts sanglants et meurtriers avec les ''délicatesses'' d'une guerre en dentelles. Mais le drame est là : 15 000 Rochelais au moins sur 24 000 meurent de faim pendant le siège. La chute de La Rochelle met un terme aux rêves indépendantistes des Rochelais et marque la fin du contre-Etat calviniste en France. Les places fortes démantelées, les protestants muselés, rien ne pourra plus freiner la montée de l'absolutisme monarchique.

En 1904, Emile Couneau publiait son fameux ''La Rochelle disparue''. En même temps, il établissait un fonds photographique de sa ville tout à fait remarquable, fonds dont s'enorgueillit à juste titre la Bibliothèque municipale de La Rochelle. Jean-Louis Mahé, le bibliothécaire qui a traité ces collections, en a extrait et commenté les clichés les plus intéressants : c'est l'objet de ce ''La Rochelle retrouvée'', livre publié grâce au soutien de la Ville de La Rochelle.

Août 1944, Paris est enfin libérée. Les Alliés chassent l'Occupant du reste de la France au cours des semaines suivantes. Pourtant, des ''poches'' de résistance allemande subsistent sur la façade atlantique, comme Royan et La Rochelle. Le 5 janvier 1945, Royan, ville martyre, est anéantie par les bombardements alliés. La Rochelle risque de subir le même sort. Pour sauver cette cité historique, deux hommes, deux ennemis au destin parallèles, vont s'affronter lors de tractations périlleuses. Dépassant les nationalismes belliqueux, le commandant Hubert Meyer est l'amiral Ernst Schirlitz, forts de leur sens de l'honneur et d'un humanisme profond, réussissent à préserver la ville, ses ports et , surtout, la vie de ses 30 000 habitants assiégés. Le 8 mai 1945, l'Allemagne capitule et La Rochelle - dernière préfecture française occupée - recouvre enfin sa liberté. Cet ouvrage est le fruit d'un an d'investigations menées par Robert Kalbach et Olivier Lebleu auprès de rares témoins directs, des descendants des protagonistes et des services d'archives français et allemands. Leur travail rend hommage à cet événement historique qui fête, cette année, son 60ème anniversaire.

La Rochelle est au XVIIIe siècle le second port négrier de France. Les amateurs de la cité aunisienne ont transporté, depuis les rivages africains vers les plantations des Amériques, 160 000 Africains depuis les années 1640 jusqu'au début du XIXe siècle, dont 130 000 pour le seul XVIIIe siècle. Derrière le grand port, toute une région vit également de la Traite des Noirs, de Rochefort aux rives de la Seudre. Derrière les arma- teurs, toute une population participe de fait au trafic négrier, de manière directe ou indirecte, à travers l'armement de ces navires, et leurs équipages. Ce trafic conduit Aunisiens et Saintongeais vers des destinations africaines qui deviennent alors bien connues dans la région. De l'au- tre côté de l'Atlantique, les mêmes ont largement participé, depuis le XVIIe siècle, au développement des îles, bientôt devenues des éléments essentiels d'une économie coloniale qui enrichira considérablement le royaume au XVIIIe siècle. Traite et plantation consti- tuent ce "commerce triangulaire" auquel La Rochelle participe largement, pour son plus grand profit financier. C'est autour de cette histoire, longtemps difficile à évoquer et à explorer, que chercheurs et historiens, mais aussi acteurs de la mémoire de cette histoire négrière, se sont unis pour travailler sur le passé, et sur le présent mémoriel, ce dernier etant aujourd'hui mis au premier plan, dans les anciens ports négriers français. La variété et l'ampleur des sources présentées, la richesse des sujets étudiés, à propos et autour de la Traite, font de cet ouvrage un document incontournable pour la connaissance, à La Rochelle et en France, de ce que Voltaire appelait "l'infâme trafic".

Qui peut rester indifférent à l'évocation des bains de mer ? Ces trois petits mots nous renvoient illico au pays des vacances, là où les jours s'allongent sans fin, au bord de l'océan. Il suffit d'ouvrir ce livre pour être éclaboussé de souvenirs au goût salé. Mais Guy Binot ne s'en tient pas là. Il remonte le temps, et nous voilà plongés, tête la première, dans l'eau glaciale en compagnie des malades qui suivaient à la mer une cure de vigueur, sous l'oeil attentif du corps médical. Au XIXe siècle, Royan et les communes voisines voient débarquer ces baigneurs d'un genre nouveau et l'histoire d'amour commence entre la plage et les estivants. Le séjour thérapeutique glisse sensiblement vers la villégiature et les distractions se multiplient. Les petits bourgs et villages de pêcheurs, devenus stations balnéaires, se métamorphosent. Chacun y trouve son compte, malgré quelques bouderies cocasses entre "indigènes" et baigneurs. Touristes ou résidents, nous sommes les héritiers de cette histoire collective enfin ressuscitée et formidablement illustrée. Une immer- sion littéraire s'impose.

Les originaux des aquarelles et des dessins reproduits dans ce livre appartenaient, en 1843, à René-Primevère Lesson, premier pharmacien en chef de la marine, à Rochefort. Ils sont aujourd'hui conservés à la Bibliothèque municipale de cette ville, à laquelle ils furent légués, en 1888. René-Primevère Lesson compte parmi les célébrités "rochefortines" et saintongeaises. Ses travaux de botaniste et d'ornithologue lui ont valu, au XIXe siècle, une honorable renommée. Dans les dix dernières années de sa vie, il consacra une large part de son activité à l'archéologie. Mais il a, à nos yeux, un mérite qu'il ne pouvait percevoir. Il a donné à la postérité la dernière représentation systématique, faite de main d'artiste, des "monuments de la Charente-Inférieure". Quelques années plus tard les archéologues usèrent de la photographie. Il souhaitait que les vues qu'il avait fait exécuter, fussent mises à la disposition du public. Après un siècle et demi, obéissant à son voeu, nous rendons aussi hommage à deux artistes oubliés : Etienne Bourdeau, l'aquarelliste, Louis-Benjamin Auguin, le dessinateur.

Un ruisseau serpente dans la campagne saintongeaise entre vignes, cultures et bois : la Seudre. Ce modeste cours d'eau méconnu porte pourtant le nom de « fleuve ». Comme l'Aa, cher aux amateurs de mots croisés, la Seudre est un fleuve côtier. Il traverse vingt-six communes toutes situées en Charente-Maritime et se jette dans l'Atlantique face à l île d Oléron. « Les petits ruisseaux font les grandes rivières », tel est le cas de ce ru qui, lui, forme un très grand estuaire. Il y a donc une Seudre fluviale, rurale, viticole, et une Seudre maritime, ostréicole, berceau des huîtres de Marennes-Oléron. Saujon est le point de rencontre de ces deux eaux : douce vers l'amont, saumâtre dans le port et le chenal menant vers l'estuaire à travers les marais. Pour cet ouvrage de la collection Les petites encyclopédies, les meilleurs spécialistes nous font découvrir de A à Z toute la richesse et la diversité du val de Seudre et de la presqu'île d'Arvert, domaine de la forêt, des dunes et des villas bâties sur la côte au temps des premiers bains de mer. Les anciens marais salants, devenus des « claires » où s'affinent les huîtres, composent un paysage unique, univers singulier entre terre et mer, quadrillé de canaux.

Une série d'accidents météorologiques majeurs marquent le début du XXIe siècle. Tempêtes, tsunamis, ouragans, inondations, sub- mersions marines... Serait-ce le signe avant-coureur d'un changement climatique ? Médias et politiques mettent en avant le caractère inédit et totalement imprévisible de ces événements sans autre forme de jugement. Qu'en est-il réellement ? S'appuyant sur des programmes de recherches publiques (GIS Renassec, CLIMURBS ministère de l'ECOLOGIE ET CNRS), des archives publiques, des articles de presse et sur le Journal météorologique du négocaint rochelais Jacob Lambertz (qui livre trois évé- nements exceptionnels d'une brûlante actualité : submersion en 1788, tsunami en 1785 et ouragan en 1784), le rapport du groupe Sub- mersions, fruit du travail conjoint de scientifiques et d'historiens charentais, bat en brèche l'idée largement répandue d'une rupture cli- matique et historique. Les exemples présentés dans le livre, aux échelles nationale et régionale, mettent en perspective la tempête Xynthia qui ravagea le littoral atlantique dans la nuit du 27 au 28 février 2010. Les conclusions de ce rapport ont été livrées aux missions parlementaires chargées de tirer les enseignements de la tempête Xynthia. Sa mise à disposition du grand public apporte une contribution citoyenne et permet de se poser la question des conséquences pour la sécurité nationale. Un éclairage de l'histoire à ne pas négliger au regard de la vulnérabilité des communes littorales et de leur urbanisa- tion ainsi que du nécessaire travail de mémoire du risque qu'il convient désormais de promouvoir.

A partir d'une rigoureuse sélection de 220 documents iconographiques anciens, Michel Chaigne et Henri Moreau nous proposent une balade dans La Tremblade et la Presqu'Ile d'Arvert. Pays de l'ostréïculture, l'économie était, au début du siècle, principalement tournée vers la mer. La vie quoitidienne des habitants de cette région s'offre à nous à travers les activités maritimes, touristiques et culturelles que l'on retrouve au fil des pages. Les auteurs font revivre l'atmosphère de La Tremblade à une époque pas si lointaine mais déjà presque disparue. Chaque lecteur aura le plaisir de la découvir ou de s'y replonger...

L'abondance de la matière historique n'a pas échappé à André Lételié qui nous dévoile les multiples richesses de la ville et de la côte saintongeaise tout au long des siècles. La Tremblade doit sa naissance à la volonté commune des prieurés de Notre-Dame de la Garde et de Notre-Dame de la Petite Couronne. Leurs moines défrichent la forêt de Salis. Entre le XIIe et le XVe siècle règne la prospérité. Mais l'invasion des sables et les guerres religieuses mettront un terme à l'aisance des prieurés. Une ''Société des amis de la Constitution'' est fondée à La Tremblade et comporte quarante membres. ces derniers font l'acquisition d'une petite maison, rue des Coix (ou de la Seudre) ''dans l'intention d'y élever un temple à la Liberté''. Dans le règlement du notaire Rousseau (27 décembre 1791) on peut lire : ''Des décombres d'une masure, on vit bientôt s'élever et se terminer une salle majestueuse, digne du but de sa destination''. ''L'île d'Oléron, pays plantureux, malheureusement ravagé par le phylloxéra, a eu tour à tour de hauts et puissants possesseurs''. Parmi eux Guillaume d'Anjou, Geoffroy Martel, Guy de Poitiers, Geoffroy d'Anjou et Agnès, sa femme, fondateurs de l'abbaye de Vendôme et de l'abbaye Sainte-Marie de Saintes. Une délibération du Directoire, le 16 floréal an II, prend la disposition suivante : ''Il est établi, dans la commune de Marennes, un atelier pour la fabrication révolutionnaire des baïonnettes ; sept forges seront construites''. Née dans une situation extrême, cette décision disparaît en même temps que les causes qui l'on produites. André Lételié propose ainsi quelques facettes historiques de cette région aux charmes innombrables.

L'abondance de la matière historique n'a pas échappé à André Lételié qui nous dévoile les multiples richesses de la ville et de la côte saintongeaise tout au long des siècles. La Tremblade doit sa naissance à la volonté commune des prieurés de Notre-Dame de la Garde et de Notre-Dame de la Petite Couronne. Leurs moines défrichent la forêt de Salis. Entre le XIIe et le XVe siècle règne la prospérité. Mais l'invasion des sables et les guerres religieuses mettront un terme à l'aisance des prieurés. Une "Société des amis de la Constitution" est fondée à La Tremblade et comporte quarante membres. Ces derniers font l'ac- quisition d'une petite maison, rue des Coix (ou de la Seudre) "dans l'intention d'y élever un temple à la Liberté". Dans le règle- ment du notaire Rousseau (27 décembre 1791) on peut lire : "Des décombres d'une masure, on vit bientôt s'élever et se ter- miner une salle majestueuse, digne du but de sa destination". "L'île d'Oléron, pays plantureux, malheureusement ravagé par le phylloxéra, a eu tour à tour de hauts et puissants posses- seurs". Parmi eux Guillaume d'Anjou, Geoffroy Martel, Guy de Poitiers, Geoffroy d'Anjou et Agnès, sa femme, fondateurs de l'abbaye de Vendôme et de l'abbaye Sainte-Marie de Saintes. Une délibération du Directoire, le 16 floréal an II, prend la disposition suivante : "Il est établi, dans la commune de Marennes, un atelier pour la fabrication révolutionnaire des baïonnettes ; sept forges sernt construites". Née dans une situation extrême, cette décision disparaît en même temps que les causes qui l'ont produites. André Lételié propose ainsi quelques facettes historiques de cette région aux charmes innombrables. Louis de Lacroy